Certaines politiques institutionnelles, bien ciblées, peuvent encadrer l’ensemble des activités en RAC. Elles seront les assises de pratiques cohérentes. La reconnaissance des acquis extrascolaires s’exerce alors selon les modalités prévues à la Politique institutionnelle d’évaluation des apprentissages (PIEA) ou à la Politique institutionnelle de reconnaissance des acquis et des compétences (PIRAC), de manière à soutenir la justesse et l’équité des évaluations, elles-mêmes garantes de la valeur des diplômes ou des attestations délivrés. Les règles présentées prennent en compte différents documents légaux.
PIRAC ou PIEA ?
PIEA sans PIRAC
PIEA et PIRAC
PIRAC : contenus
C’est surtout le volume important de dossiers de RAC qui milite en faveur d’une politique institutionnelle spécifique à cette pratique, une « PIRAC ».
Un grand nombre de dossiers à traiter induit une possibilité accrue de problématiques particulières à administrer. En corollaire, l’expérience riche de cas variés est à même de nourrir la réflexion menant à l’élaboration d’une PIRAC. C’est pourquoi tant que le collège n’a pas plusieurs dossiers en RAC à prendre en charge, et tant que la mise en oeuvre de la démarche ne fait pas minimalement consensus au sein du collège, il est recommandé de n’intégrer à la PIEA que quelques insertions concernant la démarche, quitte à s’attarder à l’élaboration d’une PIRAC quand le contexte s’y prêtera.
Si le collège ne dispose pas d’une PIRAC, il est suggéré d’insérer certains éléments à la PIEA pour prendre en compte le caractère particulier des évaluations en contexte de RAC, ainsi :
Des éléments d’une politique institutionnelle en RAC peuvent faire l’objet d’une ou de plusieurs insertions dans la PIEA, et ce même si le collège dispose d’une PIRAC.
Si le collège a une PIRAC, des liens seront à établir entre les deux politiques :
1Cégep Marie-Victorin, Politique institutionnelle d’évaluation des apprentissages, Politique nº 12, 2014.
2Cégep Marie-Victorin, Politique institutionnelle de la reconnaissance des acquis et des compétences, Politique nº 36, 2007.
Éléments pouvant faire partie d’une politique institutionnelle en RAC (PIRAC) :
Il est recommandé d’établir une distinction entre la PIRAC et ses règles d’application pour faciliter leur actualisation le cas échéant. En effet, les règles pourront, plus aisément que la Politique, faire l’objet d’une révision, par exemple par la régie pédagogique du collège.
S’il existe au sein de votre institution un règlement relatif au code de vie, il peut être intéressant d’y référer. Cette référence au code de vie donne un signal clair quant au nécessaire respect des obligations et des responsabilités qui incombe à chaque personne fréquentant l’établissement. Le service de RAC installe ainsi certaines balises par rapport aux comportements attendus tout au long de la démarche.
Convenir de chacune de ces étapes et des exigences qui y sont rattachées. Par exemple :
Convenir de cette étape et des exigences qui y sont rattachées. Par exemple :
Évoquer à cette étape, la possibilité d’une invalidation de la démarche à la suite de l’entrevue de validation.
Convenir de cette étape et des exigences qui y sont rattachées. Par exemple :
Convenir de cette étape et des exigences qui y sont rattachées. Par exemple :
Convenir des exigences rattachées à l’ESP. Ainsi :
La démarche de RAC s’articule autour de l’évaluation du niveau d’intégration des compétences d’un programme d’études, dont on aura retenu l’essentiel des éléments sur les fiches descriptives conçues à cet effet. Cette évaluation des présumés acquis expérientiels, par sa nature même, est ainsi dissociée des évaluations cours par cours de l’enseignement ordinaire. En cela, elle répond à l’esprit qui prévaut aux exigences liées à l’ESP. Les évaluations faisant foi de l’acquisition des compétences intégratives du programme d’études sont particulièrement à considérer aux fins de l’épreuve synthèse de programme. Elles attestent judicieusement de l’atteinte des objectifs du programme, d’autant que les conditions de reconnaissance propres à ces évaluations reflètent toujours le haut niveau de complexité de ces compétences.
L’avis du Conseil supérieur de l’Éducation « Regard sur les programmes de formation technique et la sanction des études : poursuivre le renouveau au collégial » (p. 50) même s’il date, est fort éclairant à ce propos.
Convenir de cette étape et des exigences qui y sont rattachées
Autres éléments réglementaires
D’autres éléments réglementaires se greffent aux premiers pour établir les principales balises en RAC, peu importe l’étape de la démarche :
Quelles sont les grandes balises délimitant le respect de la propriété intellectuelle?
La notion de « propriété intellectuelle » renvoie aux droits d’auteur, sujet plus complexe qu’il n’y paraît. Les sites suivants sont d’intérêt pour y voir plus clair :
À propos du droit d’auteur
Citer selon les normes de l’APA
Gestion des droits d’auteur
Le Guide de référence La gestion du dossier de l’élève de l’admission à la sanction, p.32, est aussi des plus pertinent.
Un autre document du Ministère, celui-là à propos de l’instrumentation ministérielle en RAC donne aussi quelques balises.
Le Cadre général – Cadre technique fait référence aux cadres réglementaires pouvant être inclus dans une PIRAC. Ces règles fournissent une base solide à la qualité des services.
Voici une proposition d’indicateurs permettant une évaluation de la PIRAC :
1 Ministère de l’Enseignement supérieur, Reconnaissance des acquis et des compétences en formation collégiale technique, Cadre général – Cadre technique, 2020, p.26