Sylvain Bernier, conseiller pédagogique en RAC Services aux entreprises du Cégep de Granby (SAE)

Dans un contexte urgent d’assurer une relève pour des postes de chef d’équipe et de superviseur, deux entreprises de l’Estrie ont sollicité l’aide du bureau de la RAC des Services aux Entreprises du Cégep de Granby afin de mettre en place un programme d’accompagnement structuré permettant à des employés de faire reconnaître les compétences reliées à une AEC en Supervision de la production. Plusieurs entreprises reconnaissent la pertinence de cette AEC et n’hésitent pas à l’exiger pour permettre à leurs employés d’obtenir une promotion. Cependant, dans le contexte actuel, il est difficile pour plusieurs candidats de concilier le travail, la vie personnelle et la réussite académique. Malgré la bonne volonté des candidats et des dirigeants d’entreprises, la progression des participants n’allait pas au rythme des besoins.

Il fut donc tout à fait naturel pour le bureau de la RAC des Services aux Entreprises du Cégep de Granby d’élaborer, à la suite d’une analyse de la situation auprès de deux entreprises de l’Estrie, une structure d’accompagnement adaptée à la réalité de chacune d’elles.

Dans ce récit de pratique, le conférencier vous expliquera :

• Les enjeux des entreprises
• Les enjeux des SAE
• Les bases du partenariat
• L’engagement des entreprises
• Les avantages du partenariat pour l’entreprise et pour le participant

Sonya Bédard, répondante régionale des services aux individus, Direction des services gouvernementaux intégrés
Julie Vaillancourt, coordonnatrice des services aux individus et du partenariat
Direction des services gouvernementaux intégrés

Le cheminement RAC requiert un investissement important pour l’individu, tant à l’étape de l’évaluation des compétences qu’à l’étape de la dispensation de la formation manquante, lorsque cette dernière est requise. Ces démarches peuvent s’échelonner sur une longue période, surtout si la personne doit travailler en concomitance pour subvenir à ses besoins. Parallèlement, un financement peut être offert par Services Québec via la mesure de formation, mais les critères d’admissibilité de la mesure sont parfois incompatibles avec la démarche RAC, rendant la personne inadmissible au soutien financier pendant ce parcours.

Sophie Houde, conseillère pédagogique en RAC au Cégep de Drummondville

Dans cet atelier, nous allons échanger sur la formule de travail " Consortium" ainsi que sur ses retombées positives. L'exemple de l'implantation et du déploiement de la RAC en techniques de pharmacie en est un concret. Lors de cet échange, nous vous présenterons le modèle de travail, les modalités de participation, les rencontres de travail avec nos spécialistes de contenu ainsi que les défis et enjeux. En terminant, nous vous présenterons la solution innovante qui a découlé de ce partenariat: le Projet de dispositif de formation créditée en ligne, asynchrone et autoportant pour les candidats de la RAC en technique de pharmacie (projet déposé dans le cadre de l'appel de projet de la R106).

Julien Marceaux, concepteur pédagogique

En formation professionnelle et technique, le développement des compétences techniques et non-techniques est fondamental. Or, même si les études démontrent que, pour être efficaces, ces habiletés doivent être exercées dans des contextes qui se rapprochent le plus possible des réalités vécues sur le terrain, les contraintes d'accès aux milieux en situation de formation, cantonnent souvent l'enseignement et l'évaluation des compétences à des activités qui représentent peu la tâche de travail (ex. : examen papier, études de cas, mise en situation en contexte de classe, etc.). Cet enjeu est d'autant plus important dans le cadre de la RAC, sachant que les personnes candidate à ce type de reconnaissance ont davantage un rapport pratique à leur compétence, qu'un rapport théorique.
Dans le cadre de cette présentation, Julien Marceaux expliquera comment, en utilisant la réalité virtuelle et la vidéo 360, il est possible de créer des activités d'apprentissage et d'évaluation simulant des contextes de travail authentiques et engageant les personnes étudiantes dans des situations les menant à exprimer leurs compétences dans l'action et à exercer leurs attitudes. Par la présentation d'un modèle de conception pédagogique éprouvé permettant de développer et d'implanter facilement des expériences d'apprentissage immersives, même pour les personnes novices dans l'utilisation de ces technologies, M. Marceaux exposera le potentiel de cette approche. Le tout sera illustré par plusieurs exemples de réalisation et une période d'expérimentation pour les participants.

Catherine Dagenais, conseillère pédagogique au CERAC du Cégep Marie-Victorin

Dans cet atelier, je vous invite à participer à une réflexion collective afin de nous projeter dans l’avenir de la RAC. Trois pôles gravitant autour de la RAC seront explorés ainsi que la jonction de ces derniers. Il s’agit de la clientèle adulte, les institutions collégiales et les acteurs du marché du travail.
La démarche de RAC offerte par les collèges est en plein essor. Elle permet à un grand nombre d’adultes expérimentés d’obtenir un diplôme à la suite d’une démarche d’évaluation avec une formation manquante, s’il y a lieu. Cette voie de qualification est adaptée à la réalité des personnes candidates. Mais où en serons-nous dans 5 à 10 ans ? Ou plutôt où aimerions-nous être? Comment pourrions-nous faire évoluer les pratiques, en tenant compte des cadres règlementaires et légaux? Quels sont les possibles? Quelles seront alors les caractéristiques des clientèles visées, du marché du travail et des institutions ? Et les technologies, quelle place auront-elles en ce contexte ? Autant de questions auxquelles nous pourrons nous attarder pour ainsi poser un regard avant-gardiste sur nos pratiques actuelles

Annick Lavallée, conseillère pédagogique au CERAC du Cégep de Sainte-Foy
Agathe Richard, conseillère pédagogique au CERAC du Cégep Marie-Victorin

La recherche et le maintien de la qualité des services offerts en RAC est une pratique qui demeure une quête perpétuelle et nécessite de s’y attarder. Elle permet d’assurer des standards acceptables et de favoriser et maintenir une amélioration continue des services et de l’instrumentation. Cet atelier vise à présenter les différentes modalités mises en place et les intervenants impliqués afin d’assurer la qualité, la rigueur et la crédibilité de la démarche.